Attarde-toi sur mon heure.
Avant de me prendre, demeure.
Que tu me parcoures soigneuse, éthérée
Que je te connaisse licite, terrestre
Deux femmes fortes
À leur dure heure.
Que tu me prennes sans peine
Mais voluptuose, éternelle
Comme de la Terre les femelles.
Et à toi, te connaissant
Que je me fasse chair
Et possession
Comme les hommes le font.
Hilda Hilst.
"de la mort. odes minimes"
Nenhum comentário:
Postar um comentário